TotalEnergies envisage le report de l’exploitation pétrolière du bloc 58

Évaluation de l’approche rentable pour un projet pétrolier au Suriname

TotalEnergies envisage le report de l’exploitation pétrolière du bloc 58

Le report du premier développement pétrolier au Suriname est une option pour TotalEnergies, l’opérateur du bloc 58. Les coûts sont considérés comme fondamentaux dans cette décision, a déclaré le directeur général, Patrick Pouyanne, aux investisseurs le 7 février lors d’une conférence sur les résultats trimestriels du quatrième trimestre 2023.

Selon lui, TotalEnergies n’a pas l’intention de répéter les erreurs qu’il a commises en 2010, « en étant plus motivé par le volume que par la valeur, donc la gestion des coûts (…) Il faut examiner différentes options.

Selon M. Pouyanne, TotalEnergies veut approuver quatre projets : « Sépia 2, Atapu 2, Suriname et Kaminho ».

« … Il est clair que nous y travaillons. Si je dois choisir, je préfère parfois reporter. L’huile ne disparaîtra pas. Donc, si je dois reporter un projet, nous pouvons attendre un peu », a-t-il ajouté.

Le développement de TotalEnergies au Suriname a fait couler beaucoup d’encre. L’entreprise devrait soumettre un plan de développement au gouvernement surinamais d’ici la fin de l’année. Les études de développement ont déjà commencé. La société prévoit d’atteindre le premier pétrole d’ici 2028.

Le 13 septembre, Total avait annoncé son intention d’investir 9 milliards de dollars dans le développement du bloc 58 pour extraire les énormes découvertes de pétrole dans les champs de Sapakara Sud et de Krabdagu, soit un total de près de 700 millions de barils. Les évaluations ont été achevées en août. Ce montant est important pour un développement initial. Les investissements dans le pétrole au Guyana n’ont pas atteint ce niveau avant le troisième développement d’ExxonMobil – Payara. Le premier projet n’a coûté que 3,6 milliards de dollars.

Les réservoirs de Sapakara Sud et de Krabdagu sont situés entre 100 et 1 000 mètres de profondeur d’eau. Un navire flottant de production, de stockage et de transbordement (FPSO) d’une capacité de 200 000 barils par jour sera utilisé, relié à des puits sous-marins.

Date: 19 février 2024

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